dimanche 29 mai 2016

Écrire.....


"Ecrire pour ne pas mourir,
écrire, tendresse ou plaisir,
écrire pour tenter de dire,
dire tout ce que j'ai compris,
dire l'amour et le mépris,
écrire, me sauver de l'oubli.
Ecrire pour tout raconter,
écrire au lieu de regretter,
écrire et ne rien oublier,
et même inventer quelques rêves
de ceux qui empêchent qu'on crève
lorsque l'écriture, un jour, s'achève..."
                             Anne Sylvestre


"Quel plaisir de te lire et voir tes photos , merci, dis -tu ,MERCI  MERCI !


Écrire !
Cela part d'une promesse, d'une petite proposition. "Oh oui, pourquoi pas ! une photo, un petit commentaire journalier. "
Peu à peu, le rituel journalier prend sa place dans le cheminement. Écrire pour tenter de dire, et même inventer quelques rêves , dit - elle.
Oui oser dire, et au moins le tenter.

Ces mots partagés, ces émotions suscitées, ces recherches mutuelles de sens, de profondeur, de prise de champ, d'explorations, d'horizons, m'invitent et me convoquent à aller plus loin, plus profond encore, à  m'aventurer la où les mots dévoilent de moi, là ils veulent me faire dire, me faire découvrir. Aller vers l'inconnu où ils me poussent.
Celles et ceux qui me lisez attentivement vivez à mon pas une communauté qui, je le sens, nourrit et génère son propre chemin intérieur.

"Son chemin" ! Un dialogue cheminant qui pousse , qui creuse sa propre voie dans la recherche.
Alors, l'écrivant que je suis se voit doucement poussé à aller plus loin, au-delà du visible , de l'immédiat préhensible. La marche y aide, déambulation décapante, inspirante.

Parfois, de l'intérieur, de l'intériorité devrais je écrire, un mot, quelques mots, impriment avec obstination leurs traces, épitaphes spirituelles qui révèlent et appellent un 'au delà' aux horizons tangibles.

Parfois, c'est une image, une impression, un paysage, une sensation, un son, une musique, que sais - je encore.

Accepter l'entreprise, accueillir l'exercice, c'est engager un peu de moi dans ce que les mots touchent et recueillent. Ce qui se fait entendre , une fois dissipées  les apparences, une fois tombé le rideau du Temple. Peut-être faut -il(sans doute vaut -il) reconnaître, embrasser ce langage, comme il se donne, comme il effleure et affleure , comme il étonne, détonne, résonne. Le récit du Chemin est lui même Chemin.
Résonances, consonnances, assonances.
Assonances, ces chroniques journalières en forme de jeux de mots , résonances, les échos harmoniques qu'elles vous suscitent, consonnances, nos dialogues sensibles.

"Ultreïa, Suseïa ! Plus loin, plus haut ! ", se promettaient les pèlerins du Moyen Âge.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire