De Pasai à Orio.
Une magique étape au coeur de la côte basque. Ce matin, dès 7h, un prêtre d'Ile de France,Stéphane, nous offre la célébration de la messe. nous y sommes, Didier, Gérard et moi, mais aussi deux allemandes, et Xatur, le responsable du gîte (cf articles d'hier ). Une priante cérémonie confidentielle et profonde, en français, anglais et espagnol. Petite anecdote quand même à ce sujet. Cette nuit deux cyclistes ont entreposé leurs vtt dans l'église. Elle est plus ou moins désaffectée. C'est la chapelle du haut du village, attenante au gîte. Nos deux cyclistes préparent leurs montures. Eh bien, le moins que l'on puisse dire est qu'ils ne sont pas très embarrassés par le contexte. Au fil de la célébration, ils continuent sans se départir leurs préparatifs. Xatur manifeste un peu d'agacement à leur endroit. On ne peut qu'en lire les étonnantes évolutions du désintérêt à l'égard de la religion.
Départ après le petit déjeuner dans la boulangerie épicerie que nous a conseillée Alberto.
Et puis, le passage. ...c'est le nom de la ville, et le passeur nous conduit en 3 mn à Pasai San Pedro. "Mais non, 1mn 30", rectifient Gérard et Didier.
Suite de notre marche vers San Sebastian, que nous atteignons dans la matinée. J'ai lu bien des commentaires de tous ordres, le plus souvent mitigés, de la part de pèlerins écrivains , sur leur passage dans cette ville balnéaire autant qu'industrielle. Eh bien, elle offre un spectacle magique dans le soleil de ce dimanche. Notre passage sur les promenades des belles plages huppées nous vaut de bien sincères "Buen Camino ". Si nous manquions d'attention , nous avons choisi notre jour ! Ce matin a lieu une grande course populaire pour l'aide à la recherche contre le cancer.
Et puis sans doute y a t il un concours photo dans la ville. Plus souvent qu'à notre tour, nous avons servi de sujets de premier plan devant les monuments de la ville. Finalement, une rencontre chaleureuse, pour notre part, avec une ville qui , dans ce mois de mai, se montre accueillante aux passants chargés et déterminés que nous sommes. Et puis, dans une civilisation sans doute emportée loin de préoccupations spirituelles, il me va bien que ce monde là soit à gagner, à rencontrer, sans arrières pensées, ni nostalgies.
Et puis direction Orio. Ça n'a pas de raison de vous frapper les souvenirs ou les désirs de voyage, et pourtant ! Et pourtant, je ne puis que vous transmettre les émerveillements que j'ai reçus au fil du jour sur ces chemins côtiers.
dimanche 15 mai 2016
De Pasai à Orio
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