samedi 4 juin 2016

4 juin. Luarca ....Piñera. Et. ....!

Cette fois, je me l'étais promis. . une petite descente à Luarca. Oui, car il s'agit bien de decendre. Ma petite indécision, il y a deux jours, à Cudillero, tenait à ces fameuses plongées sur les ports. La chaîne cantabrique surplombe toute la côte. Ici et là, elle se pose comme un plateau qui surplombe la mer à des hauteurs variables, de 100 à 300m. Dans cette configuration, l'approche d'un port, c'est de fait une plongée  (et une sèche remontée pour le quitter ! ).
La beauté du spectacle, c'est aussi à cela qu'elle tient, dans ces contre plongées magnifiques sur les ports, encaissés dans les falaises , protégés de solides digues, et surplombés de quartiers installés en espaliers . Espaliers, et donc enchevêtrements secrets et intimes d'escaliers, comme autant de surprises piétonnes.
Luarca ne déroge pas à cette belle loi d'architecture ascensionnelle.

Et la suite de mon parcours jusqu'à Piñera ? Eh bien, parfois les guides, même très informés, en direction de Santiago, vous réservent de mauvaises surprises. Nous atteignons Piñera dans une journée qui pour moi s'avère, comme l'on dit en langage sportif, un jour "sans ". Vaille que vaille, je porte mes pieds (mes talons endoloris ) vers l'étape visée(30km). Piñera !
Nous y arrivons pour apprendre que le gîte est fermé  ( "cerrado de cerrado !" ,nous assure un habitant ) depuis un moment déjà. Vive Lepère et consorts ! Les prochains hébergements sont à 7km.
Eh bien, certains jours, heureusement, la tête décide ce que le corps croit ne plus pouvoir. .
L'on m'avait dit que sur le Camino del Norte, 30km et plus, ce n'est pas possible. C'est possible ! Mais si l'on peut s'en passer, c'est bien !
Navia donc, au kilomètre 37 de notre journée. Comme l'on dit pour se rassurer, c'est autant de moins demain.
Demain ? La Galice déjà.

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